Blogue – La Société de Développement économique de la Colombie-Britannique https://www.sdecb.com/ Thu, 22 Feb 2024 23:16:17 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.3 Un patrimoine à célébrer : regards croisés https://www.sdecb.com/un-patrimoine-a-celebrer-regards-croises/ Thu, 22 Feb 2024 19:59:25 +0000 https://www.sdecb.com/?p=36358 Dans le cadre du mois de l’histoire des Noirs, la SDÉCB donne la parole à trois personnes francophones de notre communauté économique afin qu’ils partagent leurs expériences : Yannick Lolinga, notre Agent des services d'emploi dévoué, Sandrine Bunch, consultante en immigration canadienne et fondatrice de Cerise Immigration, et Oyeta Kokoroko, experte en cosmétiques [...]

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Article Patrimoine Noir

Dans le cadre du mois de l’histoire des Noirs, la SDÉCB donne la parole à trois personnes francophones de notre communauté économique afin qu’ils partagent leurs expériences : Yannick Lolinga, notre Agent des services d’emploi dévoué, Sandrine Bunch, consultante en immigration canadienne et fondatrice de Cerise Immigration, et Oyeta Kokoroko, experte en cosmétiques naturels et fondatrice de Okoko Cosmetiques.

À travers cet article, découvrez les différentes problématiques qui rythment leur expérience en Colombie-Britannique : inclusion, défis professionnels et patrimoine noir.

Yannick Lolinga : la quête d’acceptation et d’inclusion

Yannick Lolinga, immigrant de première génération au Canada, se définit comme Français et Afro-descendant. Ses défis quotidiens en tant que personne noire résident dans la lutte contre les stéréotypes, tant sur le plan personnel que professionnel. 

“Professionnellement, je suis parfois confronté à des préjugés qui peuvent influencer la façon dont mes compétences et mes capacités sont perçues. Pour pallier cela, je me suis engagé quotidiennement à sensibiliser les personnes que je rencontre en partageant ma culture, et ainsi favoriser une meilleure compréhension et un respect mutuel.” 

Au Canada,  Yannick ressent une atmosphère plus empreinte de respect et de tolérance, contrastant avec les préjugés qu’il a pu rencontrer en France. Il raconte : Les interactions que j’ai ici semblent souvent moins marquées par des préjugés ou des stéréotypes liés à ma nationalité ou à mon origine ethnique. Cela crée un environnement où je me sens généralement  mieux accepté et inclus, ce qui contribue à mon bien-être et à mon sentiment d’appartenance dans ce nouveau pays.”

Pour faire valoir son patrimoine afro-descendant, Yannick s’engage activement dans la promotion de la culture africaine à travers des événements communautaires et en partageant ses traditions au quotidien : “Je prends le temps d’apprendre davantage sur mes origines et ma culture, que ce soit à travers la musique, la cuisine, la littérature ou l’histoire. “

Il puise son inspiration dans son entourage diversifié, soulignant l’importance de modèles positifs : “ je suis inspiré par plusieurs personnes qui font partie de mon entourage direct. Chacune de ces personnes apporte quelque chose d’unique à ma vie et m’encourage à devenir la meilleure version de moi-même. Leurs actions, leurs valeurs et leurs accomplissements m’inspirent à poursuivre mes propres objectifs et à relever les défis avec détermination et résilience.”

Sandrine Bunch : une carrière et une identité mondiales

Sandrine Bunch est une consultante réglementée en immigration canadienne-CISR et la fondatrice du cabinet Cerise Immigration Consulting Inc. basé à Vancouver et Montréal. 

“Je suis originaire de la Guyane française et issue d’un métissage afro-indonésien, avec des racines au Guyana (ancienne Guyane britannique) et au Surinam (ancienne Guyane néerlandaise). Du fait de mes diverses origines, je suis fière d’être française et très bientôt également canadienne.”

Forte de son patrimoine et de ses études en France métropolitaine ainsi que de sa carrière en Afrique, elle offre une perspective unique sur les changements culturels et linguistiques auxquels elle a été confrontée tout au long de sa vie. Elle utilise son métissage et son expérience internationale comme atouts dans sa carrière en immigration.

Sandrine Bunch, aborde ses défis de façon très philosophique : “En tant que personne noire, mes défis au quotidien, tant sur le plan professionnel que personnel, sont essentiellement de toujours essayer de faire le premier pas vers l’autre, d’écouter et d’apprendre de chaque peuple et culture avec lesquels j’interagis.

Pour faire référence à Platon et Socrate, avoir conscience que l’on ne sait pratiquement rien ouvre des possibilités infinies d’apprentissage tout au long de notre vie. Donner le meilleur de soi et avoir le courage de toujours avancer et se relever malgré les échecs est une force que je tire sûrement de mon patrimoine noir.”

Quand elle est interrogée sur son identité, Sandrine nous explique qu’elle s’amuse et s’enrichit des échanges qu’ils évoquent : “Dans ma Guyane natale, je jonglais entre le français, le créole, le néerlandais et le sranan tongo*. Les langues ont toujours été ma hantise, y compris l’anglais, d’où mon installation à Vancouver.

En Afrique, sur l’île française de Mayotte, où j’ai fondé ma famille et y ai vécu 16 années, j’ai été également confrontée aux langues vernaculaires locales, le shimaoré (venant du swahili) et le shi bushi (venant du malgache), ainsi qu’à une population mahoraise musulmane si chaleureuse et accueillante pratiquant à 95% un islam modéré.

Mes interlocuteurs s’étonnent toujours des nombreuses références culturelles que je peux avoir à l’occasion de nos discussions. Ce qui est amusant c’est que mon métissage est trompeur et brouille les pistes de mes origines amazoniennes.” D’après elle, cette identité multiculturelle l’a aidé à s’intégrer à Vancouver. 

 Pour Sandrine, le Canada  est un lieu où toutes ses origines convergent, valorisant professionnellement et personnellement son identité : “Pour la première fois, toutes mes origines se sont rassemblées à une même intersection, décuplant ainsi les interactions que j’avais l’habitude d’avoir jusqu’alors.”

Elle s’engage activement dans la Black Business Association of BC pour promouvoir la visibilité des entrepreneurs noirs. Chez elle, musiques africaines, caribéennes et antillo-guyanaise rythment son quotidien et sa cuisine est teintée des saveurs des pays qui l’ont accueilli. Quand on lui pose la question  de savoir quelle personne l’inspire, Sandrine évoque sa nourrice, mentore d’une vie : “Ses enseignements, je les mets toujours en pratique. Il faut se donner la peine dans la vie si on veut réussir, faire un pas après l’autre, ne pas craindre l’échec et rêver grand. Ce que la vie m’a appris c’est qu’il n’est jamais trop tard pour recommencer.”

Lors de l’entretien, Sandrine conclut : 

« Si vos rêves ne vous font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands. » Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue présidente en Afrique.”

Cerise Immigration : https://ceriseimmigration.ca/fr/accueil/

* ensemble de créoles, rassemblant deux langues constituées à partir de bases lexicales empruntées pour l'une à l'anglais, pour l'autre au portugais.

Oyeta Kokoroko : entrepreneuriat, défis et héritage togolais

Oyeta Kokoroko, entrepreneure québécoise d’origine togolaise, partage son parcours en tant que femme noire entrepreneure au Canada. Elle considère les défis comme des opportunités pour changer les perceptions, devenant ainsi une voix inspirante dans l’industrie du cosmétique naturel et dans l’entrepreneuriat au Canada, “où la représentation des femmes noires n’est pas encore assez reconnue”.

D’origine africaine et ayant grandi à Montréal, ma culture québécoise et multiculturelle a façonné ma personnalité, ma façon de penser et mon ouverture d’esprit. Cela me permet de m’adapter facilement à différents groupes, régions et cultures.” 

Malgré les difficultés, je dois maintenir une image professionnelle et me surpasser pour gagner une crédibilité équivalente à celle des autres. Bien m’entourer de personnes qui offrent un soutien et avoir des mentors solides sont essentiels. Ces défis m’ont motivée à créer une marque qui promeut la diversité et l’inclusion. Professionnellement, je suis fière de contribuer à changer cela et d’inspirer de futurs entrepreneurs qui souhaitent se lancer.”

C’est à travers sa marque OKOKO Cosmétique qu’ Oyeta fait valoir son patrimoine afro-descendant : “[Grâce à mon business], je m’efforce de faire valoir mon patrimoine en étant une femme noire entrepreneure audacieuse qui offre des produits cosmétiques naturels haut de gamme, en utilisant des ingrédients africains authentiques tels que le beurre de karité, l’huile d’argan, l’huile de marula, l’huile de yangu et le moringa. Notre packaging raconte également une histoire, celle d’une visionnaire qui voyage à travers différents continents. C’est en exprimant ma passion à travers mes produits que je partage ma culture afro-descendante tout en promouvant des pratiques durables et éthiques dans l’industrie de la cosmétique.

Quant à ses inspirations et mentors, Oyeta reste mystérieuse : “J’en ai plusieurs, mais je préfère vous laisser découvrir en me suivant sur les réseaux sociaux. Vous en découvrirez également davantage dans mon futur podcast où j’interviewerai des personnes de différents horizons sur leur histoire « empowering ».”

Oyeta sur Instagram : https://www.instagram.com/oyeta.kokoroko/

Okoko Cosmetiques : https://okokocosmetiques.com/

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8 Conseils pour réduire son empreinte carbone numérique https://www.sdecb.com/empreinte-carbone-numerique/ Tue, 24 Oct 2023 19:16:13 +0000 https://www.sdecb.com/?p=35579 Dans le cadre de son engagement envers le développement durable, la SDÉCB a participé à une activité organisée par Albor Pacific en lien avec La Fresque du Numérique. Cette expérience a profondément inspiré notre organisation à plusieurs niveaux, notamment en nous incitant à créer une liste de conseils visant à réduire son empreinte [...]

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Empreinte carbone numérique

Dans le cadre de son engagement envers le développement durable, la SDÉCB a participé à une activité organisée par Albor Pacific en lien avec La Fresque du Numérique. Cette expérience a profondément inspiré notre organisation à plusieurs niveaux, notamment en nous incitant à créer une liste de conseils visant à réduire son empreinte carbone numérique, que ce soit au niveau de l’entreprise ou en tant qu’individu. Cette démarche témoigne de notre engagement à contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Elle s’inscrit également dans le cadre d’un nouveau projet visant à évaluer nos émissions de carbone en tant qu’organisme, afin de mieux comprendre l’impact environnemental de nos activités et d’engager des actions concrètes pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES).

Découvrir les 8 conseils

C’est quoi l’empreinte carbone numérique ?

L’empreinte carbone numérique représente l’impact environnemental de nos activités en ligne, englobant l’utilisation d’Internet, des réseaux sociaux, l’envoi de courriels, la diffusion en continu de vidéos, et bien plus encore. Cela peut sembler abstrait, mais cela a un véritable impact sur le changement climatique. 

Quels sont les facteurs qui génèrent l’empreinte carbone numérique ?

Lorsque nous utilisons Internet, nous consommons de l’électricité qui alimente les serveurs et les centres de données nécessaires pour stocker et traiter les informations. La production d’électricité est souvent basée sur des sources d’énergies polluantes, comme les combustibles fossiles, qui émettent des gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète.

En plus de la consommation d’électricité, la fabrication et l’élimination des appareils électroniques que nous utilisons pour accéder à Internet génèrent également des émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2). Ces appareils nécessitent des matières premières, de l’énergie et des processus de fabrication qui ont un impact sur l’environnement.

Pourquoi réduire notre empreinte carbone numérique ? 

Réduire notre empreinte carbone numérique est important pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela contribue à ralentir le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Ensuite, cela aide à préserver les ressources naturelles en limitant la demande de nouvelles technologies et en prolongeant la durée de vie des appareils électroniques existants. Enfin, cela favorise une utilisation plus responsable de l’énergie, en évitant le gaspillage et en favorisant les sources d’énergie renouvelable.

8 conseils pour réduire son empreinte carbone numérique :

NO.1 : Trier ses courriels, se désabonner des infolettres qui ne nous intéressent pas (astuce : rechercher le mot désabonner ou unsubscribe dans sa boîte courriel), vider sa corbeille et supprimer les spams.

 

Trier ses courriels et maintenir une boîte de réception organisée est essentiel pour optimiser sa productivité et réduire l’encombrement numérique. Saviez-vous que chaque jour en 2022, plus de 333 milliards de courriels ont été envoyés dans le monde entier ? Et saviez-vous que même après avoir supprimé des courriels, ceux-ci restent dans votre corbeille si vous ne la videz pas, impliquant qu’ils restent stockés dans les centres de données. Un courriel émet 10g de CO2 par an sans pièce jointe et jusqu’à 50 g de CO2 avec pièce jointe. Ceci a un coût et un impact sur la planète : une entreprise de 100 personnes génère chaque année rien qu’avec son courrier électronique 13,6 tonnes d’équivalent CO2, soit l’équivalent de 14 allers-retours Paris et New York (ADEME). Enfin, faire du nettoyage dans son ordinateur, dans les dossiers et la corbeille peut contribuer à améliorer les performances de votre appareil et donc le faire durer plus longtemps.

Source : https://www.arobase.org/actu/chiffres-email.htm

NO.2 : Privilégier l’audio à la vidéo : Privilégier les appels téléphoniques plutôt que les vidéos.

 

Lorsque vous optez pour un appel téléphonique au lieu d’un appel vidéo, vous réduisez la consommation de débit internet et d’énergie liée au streaming vidéo.

Saviez-vous que la diffusion en continu de vidéos en ligne représente une part importante du trafic Internet mondial ? Selon le rapport Cisco Visual Networking Index, la vidéo représente près de 80 % du trafic global d’Internet.

En télétravail et lors de vidéoconférences, enlever la vidéo si elle n’est pas nécessaire. Une heure de vidéoconférence émet 150 à 1000 g de CO2, ce qui correspond à un trajet en voiture essence de 9 km. Pendant la pandémie, certes les émissions de CO2 liées au déplacement domicile-travail ont été drastiquement réduites, mais à la place, celles liées à la consommation numérique ont augmenté considérablement.

Source : https://easyrecyclage.com/visioconference-et-si-vous-coupiez-la-camera/

NO.3 : Fermer ses onglets ouverts : les pages ouvertes ralentissent votre ordinateur et consomment beaucoup plus d’énergie.

 

Saviez-vous que chaque onglet ouvert dans votre navigateur utilise des ressources système, telles que la mémoire et le processeur de votre ordinateur ? Plus vous avez d’onglets ouverts, plus votre ordinateur doit travailler dur pour les gérer, ce qui peut entraîner des ralentissements et une baisse des performances globales. En plus des problèmes de performances, avoir une multitude de pages ouvertes peut également avoir des répercussions sur la consommation d’énergie de votre appareil. Chaque onglet ouvert consomme de l’énergie, notamment pour le maintien des connexions réseau, le chargement des contenus et l’exécution des scripts. Par conséquent, cela peut réduire la durée de vie de votre batterie et vous obliger à recharger plus souvent votre appareil, augmentant ainsi votre consommation d’électricité.

NO.4 : Éteindre et débrancher les appareils électroniques (ordinateurs, moniteurs, box internet) car ils continuent à puiser de l’énergie même éteints.

 

Saviez-vous que certains appareils continuent à consommer jusqu’à 75 % de leur énergie maximale lorsqu’ils sont en veille ? Cela signifie que, même éteints, ces appareils utilisent une quantité considérable d’électricité. Par exemple, les chargeurs de téléphone laissés branchés sans téléphone connecté continuent à consommer de l’énergie, appelé l’énergie fantôme. Une box Wifi consomme autant qu’un réfrigérateur, il est donc intéressant de la débrancher que ce soit pour le porte-monnaie ou pour la planète.

N’hésitez pas à vous équiper d’une multiprise avec interrupteur. C’est beaucoup plus pratique que de débrancher tous les appareils un par un.

NO.5 : Utiliser des outils collaboratifs tels que Slack et Google Drive. Ils évitent les échanges de courriels, émetteurs de CO2.

 

L’utilisation d’une messagerie instantanée évite les échanges de courriels parfois inutiles, émetteurs de CO2 et le stockage de données de ces messages est bien moindre. Travailler sur un même document en ligne évite l’envoi de courriels avec pièces jointes et les allers-retours après modification. Cela réduit l’impact carbone, car le document n’a pas besoin d’être téléchargé plusieurs fois et renvoyé à chaque collaborateur. En adoptant l’utilisation d’outils collaboratifs, vous favorisez la productivité et une communication efficace au sein de l’organisation, réduisez les échanges de courriels et contribuez à la réduction des émissions de CO2 liées aux activités numériques.

 

NO.6 : Créer une liste de sites favoris.

 

En accédant à un site directement via un onglet de favoris, vous évitez de passer par des moteurs de recherche ou de taper manuellement l’URL complète, ce qui peut entraîner une économie significative de ressources numériques.

Une étude menée par le cabinet de conseil britannique OVO Energy a montré que rechercher un site sur Google et y accéder depuis les résultats de recherche émettait environ 7 g de CO2, alors que le fait d’accéder directement à un site via un onglet de favoris ne produisait que 1,7 g de CO2. Cela veut dire que ça permet de diviser par 4 l’impact environnemental lié à l’accès à un site web.

Source : https://www.adimeo.com/blog/comment-mesurer-l-empreinte-carbone-d-un-site-web

NO.7 : Privilégier la Wi-fi à la 4G, les routeurs Wi-Fi nécessitent moins de puissance que les tours cellulaires utilisées pour les réseaux mobiles.

 

Utiliser la Wi-Fi à la place de la 4G peut réduire la consommation d’énergie de votre appareil jusqu’à 80 %. Comparé à l’utilisation de données mobiles via la 4G, se connecter au wifi permet de contribuer à une utilisation plus durable de l’énergie de votre téléphone mais aussi de l’électricité nécessaire pour faire tourner les appareils électroniques. Vous réduisez donc l’usure prématurée de votre téléphone en utilisant la Wi-fi et l’utilisation massive d’énergie majoritairement fossiles nécessaire pour alimenter en électricité les antennes qui relaient la 3G/4G/5G.

 

 

NO.8 : Faire durer son matériel : Acheter des appareils reconditionnés et vérifier les politiques d’achat et de garanties pour les faire durer le plus longtemps possible.

 

Sachez qu’il faut 600 kg de minéraux, 200 kg d’énergies fossiles, ainsi que plusieurs milliers de litres d’eau douce pour faire un ordinateur portable de 2 kg. Il est important de prendre conscience que la fabrication d’un ordinateur portable nécessite une quantité significative de matériaux. Alors plutôt que d’opter pour un nouvel appareil, pourquoi ne pas choisir un appareil reconditionné afin d’éviter d’épuiser nos ressources naturelles ? En favorisant l’achat d’appareils reconditionnés et en vérifiant les politiques de garantie, vous participez à la promotion d’une économie circulaire, dans laquelle les produits sont réutilisés et réparés plutôt que jetés. Cela permet de réduire les déchets électroniques et de minimiser l’impact environnemental de notre consommation technologique.

Source : La fresque du numérique, Albor Pacifique

Pour conclure : 

Notre empreinte carbone numérique est devenue une préoccupation majeure dans un monde de plus en plus connecté. Les activités en ligne, bien que virtuelles en apparence, ont un impact réel sur l’environnement, contribuant aux émissions de gaz à effet de serre, à la consommation d’énergie et à la production de déchets électroniques. Cependant, nous avons le pouvoir de réduire cet impact grâce à l’adoption de choix et d’habitudes plus responsables.

Les huit conseils pour réduire notre empreinte carbone numérique présentés, démontrent qu’il est possible de prendre des mesures concrètes pour minimiser notre impact sur la planète. En effet, en triant les courriels, en privilégiant l’audio sur la vidéo, en fermant les onglets inutiles, en éteignant les appareils électroniques, en utilisant des outils collaboratifs, en créant une liste de sites favoris, en privilégiant le Wi-Fi et en faisant durer son matériel, nous pouvons tous contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Réduire notre empreinte carbone numérique ne consiste pas seulement à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement, mais cela peut également aider à économiser l’énergie, à améliorer nos performances numériques et à prolonger la durée de vie de nos appareils. C’est un geste important pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour les générations futures. En tant qu’individus ou entreprises, nous avons la responsabilité de prendre des mesures nécessaires pour réduire notre empreinte carbone numérique et contribuer ainsi à la protection de notre belle planète Terre.

Imaginez-vous si les 8 milliards de personnes sur Terre appliquaient ces petits gestes, leur impact sur les dérèglements climatiques serait bien plus grand! Alors partagez au maximum ces conseils autour de vous et téléchargez l’infographie aujourd’hui pour contribuer à notre niveau à la protection de notre planète! 

Télécharger l’infographie

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Comment attirer et recruter des candidats pour des postes difficiles à pourvoir https://www.sdecb.com/pme-recruter-pour-des-postes-difficiles/ Wed, 18 Oct 2023 19:13:31 +0000 https://www.sdecb.com/?p=35585 La Colombie-Britannique connaît actuellement un défi de taille : une pénurie de personnel qualifié. Avec un taux de chômage de seulement 5,9 % mais un taux de vacance impressionnant de 9,6 %, de nombreuses entreprises se trouvent dans une situation difficile, avec environ 54 000 postes vacants à pourvoir. Dans cet article, [...]

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Recruter pour des postes difficiles

La Colombie-Britannique connaît actuellement un défi de taille : une pénurie de personnel qualifié. Avec un taux de chômage de seulement 5,9 % mais un taux de vacance impressionnant de 9,6 %, de nombreuses entreprises se trouvent dans une situation difficile, avec environ 54 000 postes vacants à pourvoir. Dans cet article, nous explorerons des stratégies pour attirer des candidats et recruter pour des postes difficiles à pourvoir, en mettant particulièrement l’accent sur la communauté francophone.

Stratégies pour Attirer les Candidats Francophones – Communication de Recrutement

La Recette d’une Annonce d’Emploi Performante

Pour lancer vos efforts de recrutement, la création d’une annonce d’emploi exceptionnelle est essentielle. Voici la recette du succès :

  • Mettez en Avant les Forces et les Réussites de l’Entreprise : Présentez les réalisations de votre entreprise, sa stabilité, sa création d’emplois, ses récompenses, sa croissance, son innovation et son adaptabilité. Ces aspects résonnent auprès des candidats potentiels.
  • Mettez en Lumière les Employés dans les Coulisses : Offrez un aperçu de la vie quotidienne de votre équipe et mettez en avant les visages qui font prospérer votre entreprise.
  • Rédigez un Résumé Captivant et une Description Détaillée du Poste : Définissez clairement la mission, les responsabilités et les attentes du rôle. Spécifiez l’expérience requise, les diplômes et les compétences.
  • Restez en Cohérence avec Votre Marque : Utilisez une rédaction et un vocabulaire qui s’alignent avec la culture de votre entreprise.
  • Mettez en Avant la Culture de l’Entreprise et les Avantages du Poste : Soulignez la culture unique de votre lieu de travail et les avantages du poste.
  • Exploitez les Témoignages d’Employés et d’Influenceurs de l’Industrie : Les recommandations authentiques de votre équipe et de personnalités respectées de l’industrie peuvent avoir un fort impact.
  • Évitez les Termes Clichés : Abstenez-vous d’utiliser des termes surutilisés tels que « licorne », « jedi » ou « rockstar ».

N’oubliez pas que 72 % des candidats souhaitent voir la culture de l’entreprise reflétée dans les annonces d’emploi.

Stratégie de Publication

Pour atteindre les bons candidats, vous avez besoin d’une stratégie de publication polyvalente :

  • Les Sites d’Emploi : Utilisez des plateformes telles que SDECB, Canada Talents et FFCB Annuaire.
  • Les Groupes Professionnels : Impliquez-vous auprès de réseaux et d’associations professionnels pertinents.
  • Réseau Personnel et Professionnel : Tirez parti de vos relations pour diffuser l’information.
  • Les Médias Sociaux : Utilisez à la fois la promotion organique et payante sur des plates-formes telles que Francophone Okanagan, en adaptant votre contenu à la communauté francophone.
  • LinkedIn : Explorez des groupes comme French alumni in Canada, KEDGE alumni Canada et Chambre de Commerce francophone pour trouver des candidats potentiels.

Se Distinguer aux Yeux des Francophones – Marque Employeur

L’Importance de la Marque Employeur

La marque employeur consiste à façonner votre réputation en tant qu’employeur auprès des chercheurs d’emploi actifs et passifs, des parties prenantes et des clients. C’est ce que pensent de votre entreprise en tant qu’employeur vos employés et les talents potentiels, ainsi que ce qu’ils en disent à leur réseau.

Des études montrent que 80 % des responsables de l’acquisition de talents estiment que la marque employeur a un impact significatif sur leur capacité à attirer des talents de premier plan, ce qui se traduit par davantage de talents, une meilleure attraction, une plus grande rétention des employés, une réduction des coûts RH et une efficacité globale de l’entreprise.

Votre Site Web – Le Premier Outil de Recrutement

Votre site web est le premier point de contact pour de nombreux candidats :

  • Assurez-vous qu’il soit réactif et convivial.
  • Incluez une page « À Propos » qui reflète la culture de votre entreprise.
  • Créez une page « Carrière » dédiée.
  • Présentez votre équipe à travers des photos, des bios et des vidéos.
  • Publiez des offres d’emploi directement sur votre site web.
  • Rendez vos valeurs d’entreprise clairement visibles.

La Puissance des Médias Sociaux

Profitez des plateformes de médias sociaux :

  • Maintenez des profils de médias sociaux dédiés au recrutement.
  • Partagez des informations sur la culture de votre équipe.
  • Optimisez votre profil LinkedIn pour attirer les candidats potentiels.

La Réputation Compte

Les candidats se soucient de la réputation de votre entreprise :

  • Créez des profils optimisés sur les sites d’emploi.
  • Encouragez les employés actuels et anciens à rédiger des avis.
  • Partagez des témoignages vidéo d’employés.
  • Répondez de manière professionnelle aux avis.
  • Intégrez les avis dans les annonces d’emploi.
  • Mettez en avant l’engagement de votre entreprise envers l’environnement.

Attirer les Employés et Favoriser la Rétention – Proposition de Valeur Employé (EVP)

La Proposition de Valeur Employé (EVP) répond à la question des candidats : « Pourquoi devrais-je travailler pour votre entreprise plutôt qu’ailleurs ? » Les éléments clés de l’EVP comprennent :

  • Rémunération : Proposez des salaires compétitifs, des augmentations de salaire et des primes. Les entreprises qui le font ont plus de facilité à conserver leurs employés et connaissent une croissance des ventes supérieure à la moyenne de l’industrie.
  • Avantages : Offrez des avantages sociaux, la possibilité de travailler à distance, des politiques favorables aux animaux de compagnie et un généreux congé.
  • Développement de Carrière : Proposez des opportunités de croissance, de la formation et du coaching.
  • Culture d’Entreprise : Mettez en avant votre environnement de travail, l’atmosphère, la mission, la vision, les valeurs, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi qu’un processus d’intégration accueillant.

En vous concentrant sur ces éléments, vous pouvez attirer, recruter et fidéliser avec succès des candidats pour les postes difficiles à pourvoir dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, assurant ainsi la prospérité continue de votre entreprise.

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À la rencontre des vignobles de l’Okanagan https://www.sdecb.com/vignobles-de-lokanagan/ Tue, 26 Sep 2023 20:08:17 +0000 https://www.sdecb.com/?p=35539 L'Okanagan, région du sud de la Colombie-Britannique, est devenue une destination de choix pour les amateurs de vin du monde entier, grâce à une histoire viticole riche en passion et innovations.  Une région viticole d'exception Les vignobles s'étendent le long d'un climat continental, caractérisé par des étés chauds et ensoleillés, ainsi que des [...]

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À la rencontre des vignobles de l’Okanagan

L’Okanagan, région du sud de la Colombie-Britannique, est devenue une destination de choix pour les amateurs de vin du monde entier, grâce à une histoire viticole riche en passion et innovations. 

A couple at Evolve Cellars Vineyard with views of Okanagan Lake

Une région viticole d’exception

Les vignobles s’étendent le long d’un climat continental, caractérisé par des étés chauds et ensoleillés, ainsi que des hivers relativement doux par rapport au reste du Canada. Les montagnes environnantes et le lac Okanagan créent des microclimats variés, offrant aux vignerons une grande diversité de conditions pour cultiver différents cépages.

Petite histoire du vin dans l’Okanagan 

Cette aventure viticole a débuté avec l’arrivée du Père Charles Pandosy en 1859, un missionnaire français et le premier colon européen dans la région. Son désir d’apporter la culture de la vigne et la vinification dans la vallée a lancé les bases d’une tradition viticole qui perdure aujourd’hui. La fin du 20e siècle a marqué un tournant pour l’Okanagan, avec l’émergence de pionniers visionnaires qui ont expérimenté de nouvelles variétés de raisin et des techniques de vinification innovantes, transformant ainsi la qualité des vins locaux. Les francophones, forts de leur héritage viticole, ont joué un rôle crucial dans l’évolution. Cette histoire fascinante est le reflet d’une passion inébranlable pour le vin et d’un engagement continu envers l’excellence qui caractérisent la viticulture de l’Okanagan aujourd’hui.

Une destination de réputation internationale

A group walks through the vineyards at Painted Rock Estate Winery Ltd

Aujourd’hui, l’Okanagan est salué comme l’une des principales régions viticoles du Canada. Les vignobles de la région produisent une vaste gamme de vins primés, faisant de la vallée une destination de choix pour les amateurs, avec des visites des vignobles et des dégustations.

Que vous soyez un fin connaisseur du vin ou simplement curieux, une visite dans l’Okanagan vous promet une expérience viticole inoubliable.

Les vignobles francophones de l’Okanagan

L’influence francophone dans la région de l’Okanagan est indéniable. De nombreux viticulteurs, francophones et francophiles, ont choisi cette région pour s’installer et créer des vins exceptionnels. Ils ont apporté avec eux les techniques traditionnelles et la passion pour le terroir.

Pour célébrer les 25 ans de la SDECB et mettre en avant ces vignobles, nous vous présentons une sélection des vignobles de francophones et francophiles de la région de l’Okanagan. Chacun a sa propre histoire unique à raconter, sa propre interprétation du terroir et une palette de vins que nous vous invitons à découvrir.

Partez à la découverte des entreprises touristiques de l’Okanagan 

Je découvre !

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La SDÉCB : 25 ans d’histoire de développement économique https://www.sdecb.com/la-sdecb-25-ans-dhistoire-de-developpement-economique/ Thu, 07 Sep 2023 18:03:49 +0000 https://www.sdecb.com/?p=35422 La Société de développement économique de la Colombie-Britannique a vu le jour en juillet 1998 à Vancouver. Elle est née suite à une consultation communautaire menée par la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique dans le cadre de son Plan de développement global, avec l’appui du Ministère Diversification de l’Économie de l’Ouest.  En 2023, [...]

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La Société de développement économique de la Colombie-Britannique a vu le jour en juillet 1998 à Vancouver. Elle est née suite à une consultation communautaire menée par la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique dans le cadre de son Plan de développement global, avec l’appui du Ministère Diversification de l’Économie de l’Ouest.  En 2023, l’organisation célèbre son 25e anniversaire avec fierté.

Notre mission

À sa fondation, la SDÉCB a comme mission de ‘promouvoir et favoriser le développement économique de la communauté francophone de la Colombie-Britannique’.

25 ans plus tard, la SDÉCB est la cheffe de file du développement économique de la communauté francophone de la Colombie-Britannique. Elle offre des programmes, des services et catalyse des initiatives qui favorisent le succès des francophones au sein du tissu économique.

La SDÉCB véhicule des valeurs liées à l’innovation, la durabilité, la valorisation des partenariats et à l’engagement communautaire. Elle répond aux clientèles suivantes : les entrepreneurs, les employeurs, les chercheurs d’emploi et les associations. Aujourd’hui, la mission de la SDÉCB se réalise à travers l’accompagnement des immigrants, des femmes, des jeunes et des anglophones désirant offrir des services en français.

25 années d’évolution

Budget & Bailleurs de fonds

Entre 1998 et 2023, la SDÉCB est passée d’un budget annuel de 300 000$ à presque 3 millions de $. Ces résultats reposent sur un remarquable travail de ses employés et sur des relations exceptionnelles avec ses principaux bailleurs de fonds : – Emploi et Développement social Canada (EDSC) – Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) – Développement économique Canada pour le Pacifique (PacifiCan), son allié de la première heure.

Ressources Humaines

La SDÉCB est administrée par 9 bénévoles qui peuvent compter sur une équipe permanente de 23 employés, tous très impliqués dans les programmes et projets, loyaux et solidaires. Ils viennent de tous les continents : Canada, Congo, Côte d’Ivoire, France, Sri-Lanka et du Vietnam. Sans contredit, le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l’identité et du patrimoine canadien, une ressource inestimable pour l’avenir de la SDÉCB.

Secteurs d’activités

Les principales réalisations de la SDÉCB sont reliées à l’immigration économique, à la jeunesse économique, à la petite enfance, au développement communautaire, au développement durable, au tourisme, à la création d’Économusées et aux services aux entreprises.

Résultats

Au cours de la dernière année financière, la SDÉCB a servi 685 jeunes et 1356 immigrants. Elle a formé 1964 clients et créé 207 projets pour les collectivités, qu’il s’agisse d’entreprises créées, maintenues ou en expansion.  Elle a contribué à créer, maintenir et améliorer quelque 410 emplois en raison d’aide à l’entreprise.

Moments forts de la SDÉCB

  • Incorporation (1998)
  • Protocole d’entente – RDÉE-Canada (1999)
  • Création – Secteur – Services à l’entreprise (1999)
  • 1ère entente contribution – Diversification de l’Économie de l’Ouest (1999)
  • 1ère entente contribution – Développement Ressources humaines Canada (1999)
  • Création – Secteur – Développement économique communautaire (1999)
  • Embauche 5 agents développement régional (2000)
  • Création – Secteur – Tourisme (2000)
  • Partenariat – Tourism BC et Secrétariat aux affaires intergouvernementales – Affaires francophones (2003)
  • Création – SDE – Femmes d’affaires en mouvement (2004)
  • Ouverture – Bureau SDÉCB – Kelowna (2004)
  • 1ère cellule – Mentorat (2006)
  • Partenariat – Commission canadienne du tourisme (2006)
  • 1ère mission de la SDÉCB en France – Recrutement de travailleurs qualifiés (2007)
  • Memorandum of Understanding – SDÉCB & Small Business BC (2007)
  • Memorandum of Understanding – SDÉCB & Community Futures Development Association of BC (2007)
  • Memorandum of Understanding – SDÉCB & Women’s Enterprise Centre (2007)
  • Hébergement – Projet ‘Corridor touristique francophone de l’Ouest’ (2009)
  • Place de la Francophonie – Jeux olympiques d’Hiver 2010 à Vancouver (2010)
  • Projet – Réseau Économusées (2010)
  • 1ère cellule – Mentorat d’affaires pour femmes – Modèle Women’s Enterprise (2012)
  • Participation – Forum Emploi – Destination Canada (2012)
  • Sondage – Évaluation des besoins des Communautés de langue officielle en situation minoritaire – CLOSMs (2014)
  • Collaboration – Création Comité directeur du Forum pancanadien sur le développement économique en francophonie canadienne (2014)
  • Collaboration – Projet – Vol direct entre Vancouver et Paris par Air France (2015)
  • 1ère entente contribution – Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (2017)
  • Mise en place du premier Speed-Jobbing : énvément de recrutement (2017)
  • Première participation à la Tournée de liaison organisée par l’Ambassade du Canada (2017)
  • Lancement du nouvel Économusée® Townsite Brewing à Powell River et la finalisation de l’Économusée® Wayward Distillation House à Courtenay. (2017)
  • Célébrations du 20e anniversaire de la SDÉCB & le colloque économique Élan (2018)
  • Mise en œuvre du programme d’intégration économique des immigrants francophone (PIEI) (2018)
  • Lancement du guide de poche de l’explorateur bilingue (2019)
  • Participation au comité des partenaires en petite enfance de la C.-B. (2020)
  • Mise en place d’un plan de contingence pour faire face à la pandémie (2020)
  • Déclinaison des services de conseils en entrepreneuriat et des activités en ligne (2020)
  • Déclinaison du Speed-Jobbing en format 100% virtuel (2020)
  • Pilotage – Programme Applied Skills Curriculum to Empower Newcomer Development – ASCEND (2020)
  • Création et lancement du programme : Bien dans son corps dans sa tête et dans son entreprise (2020)
  • Création et lancement du programme: Leadership au féminin (2020)
  • Mise en place du Fonds de développement économique francophone de l’Ouest – FDEFO (2020)
  • Pilotage – Programme LENA – Lancement d’Entreprise pour les Nouveaux Arrivants (2021)
  • Campagne de promotion des métiers d’avenir auprès des jeunes (2021)
  • Pilotage du programme pancanadien ProAction – programme de mentorat structuré et d’expérience canadienne à destination des candidats et des employeurs. (2021)
  • Création d’un poste et embauche d’une ressource dédiée au développement du service jeunesse économique (2021)
  • Lancement du Mentorat d’affaires individuel pour entrepreneurs – Modèle Réseau mentorat (2021)
  • Création du Forum métiers et carrières avec les écoles du CSF (2021)
  • Lancement du Programme d’exploration de carrières – Étincelle (2021)
  • Inauguration et ouverture des bureaux de Kelowna (2022)
  • Nouvelle planification stratégique et une nouvelle programmation pour 2023-2028 (2023)
  • Obtention des premiers niveaux de la certification Ecocert (2023)

Une approche écoresponsable

L’approche de la SDÉCB quant au développement économique repose sur des pratiques écoresponsables menant à la création de richesse collective. Il y a de plus en plus d’entreprises traditionnelles qui souhaitent s’investir autrement, entreprendre autrement. Dans ce même esprit, la SDÉCB est sur le point d’acquérir sa Certification ÉCORESPONSABLE pour promouvoir un développement durable. La mise en place des pratiques lui permettra d’améliorer sa performance globale, autant sur le plan économique, environnemental, social, qu’en matière de gouvernance.

Grâce à son expérience et sa vision du futur, la SDÉCB accompagne, influence et partage son expertise en tant que ÉCOLEADER.

Un accompagnement en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion

Du côté des services proposés, la SDÉCB accompagne autant de femmes que d’hommes.  Le conseil d’administration préconise une politique de diversité-équité-inclusion par rapport à la composition de ses membres, notamment au niveau du genre et de la diversité culturelle et il en est ainsi du côté du personnel. Pour la SDÉCB, c’est un héritage important à léguer dans une perspective d’acquisition de conscience sociale et de développement de nouveaux modèles économiques.

Collaborateurs et partenaires

Au cours de toutes ces années, la SDÉCB a su faire ses preuves, se faire connaître et se faire apprécier de ses collaborateurs et de ses partenaires, pour la plupart tous témoins de sa naissance, de sa croissance et de son expansion et surtout, de sa capacité à regarder vers l’avenir, tout en privilégiant un modèle économique humain, équitable et durable.

Dans la foulée de son 25e anniversaire, la SDÉCB propose différentes activités et événements à ne pas manquer.

Les locaux de la SDÉCB sont situés :

  • Vancouver : 220-1555, 7ème Avenue Ouest
  • Kelowna : 201B – 269 avenue Bernard

La SDÉCB est membre du Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada)

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Incendies dans l’Okanagan : Comment apporter ou solliciter de l’aide ? https://www.sdecb.com/incendies-dans-lokanagan-comment-apporter-ou-solliciter-de-laide/ Thu, 24 Aug 2023 23:46:05 +0000 https://www.sdecb.com/?p=35281 Vous n'êtes pas sans savoir que, cette année, la Colombie-Britannique est fortement touchée par les feux. C’est particulièrement le cas dans la région de l’Okanagan, autour de Kelowna. Malheureusement, il ne s’agit pas de n'importe quel incendie, comme la province en connaît chaque année. En effet, d'après Radio Canada, et à l'heure où nous [...]

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Vous n’êtes pas sans savoir que, cette année, la Colombie-Britannique est fortement touchée par les feux. C’est particulièrement le cas dans la région de l’Okanagan, autour de Kelowna. Malheureusement, il ne s’agit pas de n’importe quel incendie, comme la province en connaît chaque année.

En effet, d’après Radio Canada, et à l’heure où nous rédigeons cet article, la région étant un gros bassin urbain, près de 30000 personnes ont été obligées de fuir leur lieu d’habitation et de travail, car soumis à un ordre d’évacuation par les secours locaux. 36000 personnes supplémentaires sont sous alerte d’évacuation. Au 20 août, 410 km2 avaient déjà été réduits en cendres. Du jamais vu pour la province. À titre de comparaison, en 2003, les incendies de l’Okanagan Mountain Park, les plus gros que la Colombie-Britannique n’ait jamais connus, avaient nécessité l’évacuation de 27000 personnes et détruit 250 km2

Il faudra attendre la fin de cette crise majeure pour avoir un bilan clair des pertes matérielles et financières, mais près de 200 structures ont déjà été perdues ou endommagées par les flammes. 

Au-delà de ça, la haute saison touristique est fortement compromise. Le mois d’août se distingue généralement en tant que période attirant le plus grand nombre de touristes, ce qui a un impact significatif sur l’économie locale et les entreprises de la région. Le tourisme est le secteur économique principal de la région. 

Hors, qu’ils s’agissent des rues commerçantes de Kelowna ou les marchés fermiers, la fréquentation est largement en dessous de la normale. Les professionnels locaux expriment des préoccupations quant aux retombées économiques. C’est notamment le cas pour l’entreprise Tradition Praline. Lorsqu’interrogé à ce sujet, Nardo Marchetti, son fondateur, observe déjà une diminution drastique de son chiffre d’affaires, qui a été divisé par cinq.

Il est donc important de venir en aide aux locaux et apporter notre soutien. Ceci est d’autant plus vrai pour la communauté francophone locale, qui fréquemment, ne peut compter que peu sur le soutien de leurs proches sur place étant donné qu’ils résident souvent dans une autre province ou à l’étranger.

Peut-on toujours voyager dans l’Okanagan ?

L’une des meilleures manières d’aider la région et son économie est en y voyageant et en partant à la rencontre de ses entreprises locales, car oui, il est toujours possible de voyager dans l’Okanagan ! 

Afin de préparer au mieux votre déplacement dans la région, nous vous conseillons de consulter le site Know Before You Go de l’office du Tourisme de la région Thompson Okanagan afin de connaître les restrictions en vigueur ainsi que la localisation des feux actifs. 

La plupart des événements qui étaient prévus dans la région sont toujours d’actualité. C’est le cas par exemple des marchés fermiers. Non seulement ceux-ci ont lieu, mais la plupart des vendeurs locaux y sont présents. Envie de partir à la rencontre des artisans locaux ? Voici plus d’informations :

Les vignobles, qui représentent une attraction majeure de la région, n’ont pas été impactés par les feux. Il est donc possible de découvrir l’Okanagan au travers de ces vins !

N’hésitez pas à vous référer au site internet de l’Office de Tourisme de Kelowna pour avoir une idée des différentes activités et événements à faire dans la région !

Office de tourisme de Kelowna

Comment aider les habitants de la région ?

D’après les groupes de soutien et associations caritatives, la meilleure façon d’aider est en faisant un don monétaire ou en s’inscrivant comme volontaire. Il n’est pas recommandé de donner de la nourriture ou des objets, qui demandent des ressources supplémentaires en termes de coordination et pourraient être perdues. 

Grâce à la BCRFA (BC Restaurant and Food Association), acheter une carte cadeau en ligne permet de venir en aide aux évacués mais aussi aux restaurants en difficulté de la région.

Voici différentes associations vérifiées vers lesquelles vous pouvez également vous tourner pour faire un don :

Canadian Red Cross  : 

Offre d’aide d’urgence immédiate et continue aux personnes affectées, ainsi que préparation et réduction des risques.  

Faire un don

United Way British Columbia  :

Réponse aux besoins importants et urgents tels que l’approvisionnement en nourriture ainsi que du support en santé mentale.

Faire un don

BC SPCA 

Evacuation et contribution aux soins d’urgence des animaux qui en ont besoin. Inscription piur devenir famille d’accueil.

Faire un don

Parachutes for Pets : 

Aide pour les foyers propriétaires d’animaux via des services de soin et d’urgence, nourriture, et équipement. 

Faire un don

YMCA of Okanagan Association : 

Accès gratuit aux 3 bâtiments YMCA de Kelowna pour les familles impactées par les feux. 

Faire un don

Disaster Aid Canada :

Distribution de kits d’urgence et d’hygiène, de tentes et de système de filtration de l’eau. 

Faire un don

Community Foodbank Society : 

Distribution de provisions de nourriture aux personnes en difficulté. 

Faire un don

Salvation Army British Columbia :

Approvisionnement en nourriture, boissons et support émotionnel et spirituel.

Faire un don

The Samaritan’s Purse Canada : 

Mise en place et gestion d’un espace d’évacuation pouvant accueillir 400 lits.  

Faire un don
resosante

Besoin de soutien en santé mentale ou de vous faire épauler par un professionnel de la santé parlant français pour traverser cette crise ? Sachez que nos collègues de chez Résosanté C.-B. sont là pour vous aider ! Contactez-les au 604-624-1000 ou à info@resosante.ca ou consulter leur répertoire de professionnels.

Consulter le répertoire

Comment recevoir de l’aide ?

Depuis 25 ans, nous avons le plaisir d’aider les entrepreneurs et les travailleurs à s’établir et à réussir économiquement en Colombie-Britannique, notamment dans l’Okanagan où nous avons un bureau. Nous sommes donc particulièrement peinés de voir nos clients et réseaux affectés par les feux actuels. 

Sachez que l’équipe de la SDECB de Kelowna reste à votre disposition si vous êtes impactés. 

Travailleurs

recherche emploi

Votre activité professionnelle a été affectée et vous cherchez un emploi à temps plein ou partiel ? Mireille Beck et Alexandre Valy, agents des services en employabilité pour la région de l’Okanagan, sont là pour vous aider !

Contactez-les à mbeck@sdecb.com et avaly@sdecb.com.

Entrepreneurs

entrepreneurs

Vous cherchez des conseils stratégiques ou marketing pour compenser le manque à gagner que les incendies vont générer ? Vous cherchez des pistes de subventions ? Vous souhaitez avoir des conseils pour réinventer votre entreprise ? N’hésitez pas à contacter nos conseillers :

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Entrepreneurs : Facturez-vous le bon montant à vos clients ? https://www.sdecb.com/entrepreneurs-facturez-vous-le-bon-montant-a-vos-clients/ Thu, 13 Apr 2023 21:35:35 +0000 https://www.sdecb.com/?p=20577 Bien vivre en tant qu’entrepreneur Se lancer en affaires et être son propre patron implique une multitude de décisions et de réflexions et l’une des questions qu’il faut se poser c’est combien un entrepreneur doit-il facturer ses produits ou services pour bien vivre et pour que les nombreuses heures investies dans son entreprise [...]

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Comment calculer votre taux horaire comme entrepreneur

Bien vivre en tant qu’entrepreneur

Se lancer en affaires et être son propre patron implique une multitude de décisions et de réflexions et l’une des questions qu’il faut se poser c’est combien un entrepreneur doit-il facturer ses produits ou services pour bien vivre et pour que les nombreuses heures investies dans son entreprise ne soient pas travaillées bénévolement ?

Vous êtes tiraillé entre demander un montant peu élevé pour vous assurer d’obtenir le contrat et demander un tarif assez élevé pour réaliser une part intéressante de profit. Et si vous calculiez simplement votre taux horaire optimal ?

Discuter d’argent n’est pas toujours évident, mais ce n’est pas une question qui peut être contournée, alors allons-y avec rationalité et enthousiasme.

1 – Évaluez vos coûts d’entreprise

Il faut d’abord calculer les dépenses obligatoires pour être en affaires. Selon la forme juridique qu’on choisit pour son entreprise, les coûts varient.

Par exemple, si vous décidez de créer votre société, il faut prévoir des frais initiaux d’incorporation, puis des frais annuels pour maintenir votre compagnie en règle. Il faut penser à la comptabilité, puisqu’il faudra réaliser les états financiers de l’entreprise en plus de ses impôts personnels.

Ensuite, demandez-vous si vous ferez affaire avec des consultants à l’occasion, ou si vous aurez besoin d’employés, avec les charges sociales que cela signifie.

La première année, certains achats exigeront un fond de départ plus important, tels que l’équipement et le mobilier, mais certaines dépenses reviendront aussi comme les coûts pour son espace de travail, les frais de déplacement, les fournitures de bureau, les télécommunications, les assurances, les coûts liés à la publicité et au développement d’affaires, etc.

À fin d’exemple, disons que vous ne prévoyez pas embaucher de personnel pour le moment et que vos dépenses sont d’environ 25.000$ annuellement.

2 – Évaluez vos dépenses personnelles

Il faut ensuite se demander combien vous souhaitez gagner par année. Pour bien déterminer ce montant, il est suggéré d’évaluer votre marge de manœuvre en commençant par le montant avec lequel vous pourriez survivre et celui avec lequel vous seriez heureux de vivre.

Commencez par analyser vos dépenses annuelles. N’hésitez pas à utiliser un outil pour vous aider à faire le suivi de vos dépenses, cela vous fera gagner un temps précieux. On compte bien sûr sa résidence et le coût de son épicerie. Mais aussi, son transport, ses vacances et ses autres dépenses personnelles comme les sports et les sorties. À ne pas négliger non plus son plan de retraite qu’il soit fait de RÉER ou autre. À ce propos, demandez à votre conseiller financier si les RÉER sont le meilleur investissement pour vous, en tant qu’entrepreneur.

À titre d’exemple, disons que vous survivez avec 40 000$, mais que pour être vraiment confortable, vous visez davantage 60 000$.

3 – N’oubliez pas les impôts sur vos revenus & la marge de profit

L’erreur à ne pas faire ici : oublier de penser aux impôts à payer ! Le montant dépend de la situation de chacun. Dans notre exemple, le taux d’imposition est de 28,2%. Ainsi, pour avoir 60 000$, vous devez viser de gagner environ 82 825 $.

Un autre aspect qu’on oublie aussi parfois lorsqu’on se lance en affaires, c’est de prévoir une marge de profit que vous pourrez réinvestir dans votre entreprise. Par exemple, pour refaire votre site web, vous procurer un nouvel ordinateur, réaliser un voyage d’affaires, ou pour travailler quelques mois sur un projet qui vous rapportera peu, mais qui est important pour vous ou qui vous donnera une belle visibilité.

Disons que vous évaluez que 15% de profit est suffisant. Vous êtes donc rendu à 95 249$ par année pour être un entrepreneur heureux. Pour éviter de dépenser cette marge de profit dans n’importe quoi, mettez l’argent de côté. De plus, si vous savez déjà que vous aurez des achats à faire, c’est plus facile d’en mettre de côté, car vous aurez un objectif.

On peut aussi simplement déposer ces sommes dans son fonds de roulement, qu’on s’assure ainsi de toujours réapprovisionner.

Vous devez donc gagner un salaire de 95 249$ + 25 000$ pour les frais de votre entreprise calculés au point #1. Vous êtes maintenant rendu à 120 249$.

4 – Évaluez vos heures facturables

Avoir un bon revenu c’est super, mais si vous travaillez 80 heures par semaine pour y arriver, c’est beaucoup moins alléchant. À quoi bon gagner de l’argent si vous ne pouvez pas en profiter ? Il est donc essentiel d’évaluer le nombre d’heures travaillées par années.

Même si bien des entrepreneurs se lancent en affaires sans prendre de vacances au départ, ce n’est pas un rythme de vie sur le long terme ! Un mois de vacances par année, ce n’est pas un luxe. Ajoutons à cela une autre semaine pour les jours fériés. Parce que oui, vous aurez envie, vous aussi, de profiter de ces journées avec votre famille et vos amis.

Cela vous fait donc 47 semaines de travail par année. Disons que vous souhaitez travailler 40 heures par semaine. Comptez au moins 5 heures qui ne sont pas facturables, par exemple pour réaliser du développement d’affaires et un peu de comptabilité. Vous êtes rendu à 35 heures. Comme on finit souvent par faire plus d’heures que prévu, vaut mieux évaluer à la baisse. Disons 30 heures hebdomadaires pendant 47 semaines. C’est 1410 heures de travail par année.

5 – Le calcul final

Pour gagner 120 249$ en 1410 heures de travail, c’est donc environ 85$ l’heure que vous devrez demander.

Si on compare avec votre minimum pour survivre, soit 40 000$ dans vos poches plutôt que 60 000$ à la fin de l’année, ce serait plutôt autour de 62$ l’heure que vous devriez demander.

Vous devez maintenant vous demander si c’est réaliste dans votre marché et combien vos compétiteurs facturent à leurs clients. Si votre résultat est trop loin de cette réalité d’offre et de demande, vous pouvez tenter de voir si vous pouvez couper dans les dépenses de l’entreprise, ou dans votre train de vie. Ou envisager de travailler plus d’heures.

Une fois ces calculs faits, vous vous sentirez soulagé d’avoir l’heure juste sur vos dépenses et revenus. Ça ne veut pas dire que les premiers temps vous ne ferez pas d’heures supplémentaires ou que vous aurez parfaitement évalué votre temps, mais avec l’expérience vous serez plus à l’aise.

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Les couleurs de l’économie : tout sauf de la grisaille https://www.sdecb.com/la-palette-de-leconomie/ Thu, 06 Apr 2023 23:54:04 +0000 https://www.sdecb.com/?p=34340 On pourrait croire que tout est terne et « gris » quand on parle d’économie. Et pourtant, ce ne sont pas les couleurs qui manquent : économie verte, économie noire, voire même économie pourpre (ou rose), on retrouve autant de nuances chromatiques dans l’économie que dans le plus vibrant des arcs-en-ciel. Quelles sont ces [...]

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On pourrait croire que tout est terne et « gris » quand on parle d’économie. Et pourtant, ce ne sont pas les couleurs qui manquent : économie verte, économie noire, voire même économie pourpre (ou rose), on retrouve autant de nuances chromatiques dans l’économie que dans le plus vibrant des arcs-en-ciel. Quelles sont ces couleurs, comment se distinguent-elles et que signifient-elles en termes économiques ? Le temps est venu d’admirer la « palette de l’économie ».

Crédit d'impôt cinéma et télévision

« L’économie » est un de ces termes qui peut se prêter à plusieurs interprétations : dans son sens plus large, il s’agit bien entendu de la science qui analyse les mouvements de production et de consommation des biens et services.  Mais le terme peut aussi avoir un sens plus restreint quand on l’applique à une population ou un secteur déterminé de l’activité économique (l’économie canadienne ou l’économie du savoir, par exemple). Dans ce cas, on parle « d’économies » et on associe de plus en plus fréquemment des « couleurs » à ces diverses économies.

Certaines de ces couleurs de l’économie sont mieux connues que d’autres : c’est le cas notamment de l’économie verte qui, comme tout ce qui est « vert » en général, est associée à l’environnement et vise la réduction des risques environnementaux en préconisant le développement durable sans détérioration de l’environnement. Une des premières mentions du terme remonte au Sommet Planète Terre qui s’est tenu à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992. 

Depuis, l’idée selon laquelle toute mesure de la croissance économique doit aussi tenir compte des impacts sur l’environnement de cette même croissance, n’a cessé de gagner en importance, à tel point que l’Organisation des Nations-Unies compile maintenant ce qu’on pourrait qualifier de « comptes nationaux verts » (essentiellement une mesure de l’activité économique totale d’un pays, déduction faite du coût environnemental de cette activité) (1).

Se rapprochant de l’économie verte (dans l’esprit, sinon dans les faits), l’économie bleue considère l’importance des océans, au-delà de leur valeur pour l’économie. Les océans qui recouvrent notre planète ont été, depuis les temps immémoriaux, une source de ressources et, par conséquent, d’activité économique. L’économie bleue aimerait que cette exploitation se poursuive, mais dans une optique de durabilité, notamment grâce à une utilisation responsable des ressources ainsi qu’une réduction des activités engendrant de la pollution marine. Cependant, aussi louable soit-elle, la préservation de la santé des écosystèmes marins n’est pas une tâche facile quand on considère que l’essentiel de l’environnement marin se trouve à l’extérieur des frontières nationales, dans une zone échappant parfois à toute réglementation nationale ou internationale.

À noter que certains assimilent plutôt l’économie bleue à une forme d’économie circulaire, c’est-à-dire une économie qui consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Ce modèle repose sur le recyclage ou la réutilisation des matériaux ou des produits avant leur destruction finale.

Si les économies verte et bleue sont bien intentionnées en terme de protection de l’environnement, il n’en est pas de même de l’économie brune qui, elle, se rapporte à l’ensemble des activités économiques qui contribuent de façon significative à la pollution de l’air et de l’eau, telles que l’extraction de minerais ou de combustibles fossiles comme le charbon et le pétrole. L’économie brune est source de pollution et de dégradation de l’environnement car elle ne se préoccupe pas des effets négatifs sur l’environnement des activités de production et de consommation, mais seulement des indicateurs financiers de rendement. Il s’agit donc d’un modèle économique plus ancien (et non durable) qui prévaut encore malheureusement dans bon nombre de pays.

Lueur d’espoir ou signe des temps, l’économie brune a, sans doute malgré elle, donné naissance à un nouveau secteur d’activité économique, à savoir celui des entreprises vouées au nettoyage et à la décontamination des résidus des activités économiques polluantes (récupération des produits chimiques utilisés lors de l’extraction des métaux précieux, par exemple). Une économie vert foncé, en quelque sorte.

L’économie brune tend aussi de plus en plus à céder sa place à l’économie dorée (que certains auteurs qualifient aussi parfois « d’économie ensoleillée »), c’est-à-dire l’économie composée des activités économiques qui visent à remplacer les combustibles fossiles par des sources d’énergie renouvelables (énergie éolienne, solaire, hydroélectrique, géothermique, etc.). Mais, il reste encore beaucoup de chemin à faire avant que cette économie ne remplace l’économie brune.

Au-delà de l’environnement

Bien entendu, l’économie ne se préoccupe pas que d’environnement. Certaines économies ont aussi des composantes plus sociales. C’est le cas notamment de l’économie pourpre qui vise à encourager l’amélioration des conditions économiques de groupes plus vulnérables tels que les enfants ou les personnes dont la capacité est réduite (une variante de l’économie pourpre, l’économie rose vise également à favoriser l’activité économique d’un groupe longtemps aux prises avec des problèmes de discrimination, à savoir la population gaie). Au-delà des efforts au nom de certains groupes bien précis, l’économie pourpre préconise également un meilleur équilibre entre activité économique et bien-être, notamment grâce à l’adoption de mesures liées aux congés de maternité, aux horaires de travail flexibles et à l’aplanissement de l’écart de rémunération entre les sexes.

Un segment de population de plus en plus important sur le plan démographique, les personnes âgées (2) ont maintenant aussi leur propre économie puisqu’elles font partie de ce qu’on nomme l’économie « argentée » (Silver Economy, en anglais). On s’en doute, l’économie argentée rend compte de l’activité économique générée par la production et la consommation de biens et services destinés aux personnes âgées. En raison du vieillissement de la population, l’économie argentée est devenue un segment non négligeable de l’économie totale de plusieurs pays où elle contribue à un large éventail d’industries, notamment la santé et la nutrition, les loisirs ainsi que le tourisme.

Comme nous venons de le mentionner, la santé est une composante importante de l’économie argentée, mais elle constitue aussi une économie en soi, l’économie blanche, qui comprend les nombreuses activités économiques liées à l’offre de services de santé. L’économie blanche est très vaste et comporte de nombreuses facettes dont les hôpitaux, l’industrie pharmaceutique ainsi que les entreprises fournissant des appareils médicaux. Cette économie repose aussi en bonne partie sur l’expertise et la contribution des nombreux professionnels du domaine de la santé, allant du personnel médical aux divers préposés. Selon les pays, l’économie blanche relève d’un modèle entièrement public, entièrement privé, ou d’un mélange de ces deux modèles.

Le côté sombre

Il y a une couleur de l’économie dont nous n’avons pas encore parlé, en bonne partie parce que son existence, si elle n’est pas remise en doute, n’en est pas moins découragée. Il s’agit, bien entendu, de l’économie noire, un terme utilisé pour décrire l’ensemble des activités économiques illégales ou non autorisées, telles que la vente de certaines drogues (c’est-à-dire celles qui n’ont pas fait l’objet d’une légalisation), la traite des êtres humains ou la contrebande d’armes. L’illégalité par rapport aux lois en vigueur (y compris, cela va de soi, les lois en matière d’impôt) est au cœur des activités économiques liées à l’économie noire. En raison de l’illégalité des transactions, il n’est pas facile d’évaluer l’importance de l’économie noire au Canada (ou ailleurs), même si les plus récentes données de Statistiques Canada en matière « d’économie souterraine » (3) font état de 2.7 % du Produit intérieur brut (PIB) total en 2021 (4).

Il ne faut pas confondre l’économie illégale avec les activités économiques accomplies dans le cadre de l’économie grise qui, elles, ne contreviennent à aucune loi, si ce n’est aux lois en matière d’imposition des revenus (les plus importantes, selon certains). En effet, l’économie grise regroupe toute activité accomplie de telle sorte qu’elle ne génère pas de revenus sous forme d’impôt aux divers niveaux de gouvernement. Il peut s’agir, par exemple, de la vente de produits hors-taxe (tels que les cigarettes de contrebande), mais ce sont de loin les salaires et pourboires non déclarés qui demeurent l’activité économique principale de l’économie grise. Toujours selon les mêmes données de Statistiques Canada citées plus haut (3), l’industrie de la construction résidentielle a généré à elle-seule plus de 35.0 % de l’activité économique souterraine au Canada en 2021, vraisemblablement en raison de l’importance du travail au noir dans cette industrie (quoiqu’il serait sans doute plus juste de parler de « travail au gris » dans ce genre de situation).

Et les autres

On pourrait également s’attarder sur certaines autres couleurs de l’économie (5), mais l’absence de consensus quant aux définitions de celles-ci fait en sorte qu’il est peut-être prématuré de les inclure parmi les couleurs de la palette de l’économie (pour l’instant). 

Au final, le recours aux couleurs pour décrire certaines activités économiques permet de réaliser une analyse plus complexe qui va au-delà du rendement financier d’un secteur particulier et fait plutôt ressortir l’importance (et l’impact) de ces activités au sein de l’économie globale. On peut compiler des données sur certaines activités économiques comme l’agriculture ou le transport de marchandises, mais prises en isolation, ces données parlent peu, sauf si on ne s’intéresse qu’à la performance financière. Par contre, le fait de regrouper des données en provenance de plusieurs secteurs sous une même couleur et d’inclure les coûts pour l’environnement dans le calcul du « rendement », comme le fait l’économie verte, par exemple, permet une meilleure vue d’ensemble quant au véritable impact de certaines activités économiques, histoire de voir si le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Et, en plus, c’est beaucoup plus joli avec des couleurs …

Publiée par la Société de développement économique de la Colombie-Britannique, la série de dossiers « L’économie déchiffrée » vise à mettre en relation plusieurs données statistiques liées à l’économie de la Colombie-Britannique dans le but de mieux outiller sa clientèle afin qu’elle comprenne davantage les défis présents et à venir.

Notes :

(1) : Le Canada ne compile pas de « compte national vert », même si Statistiques Canada publie depuis quelques années déjà une série de « comptes des flux physiques », qui ne sont ni plus, ni moins, qu’une série de mesures portant sur divers types d’émissions et de résidus.

Voir https://www23.statcan.gc.ca/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=5115 pour plus de détails.

(2) : Bien qu’on s’entende en général pour dire que l’on vit de plus en plus vieux dans les sociétés industrialisées, la situation n’est pas aussi claire quand vient le temps de déterminer l’âge qui permet d’accéder au statut de « personne âgée » : s’agit-il de 50 ans ou de 65 ans, voire-même plus (certains prétendent que puisque l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, on devrait en parallèle repousser à la hausse l’âge où on devient une « personne âgée ») ? Une distinction importante qui peut faire une différence de quelques centaines de millions d’individus à l’échelle planétaire. 

(3) : Les définitions de ce qui constitue une « économie souterraine » varient selon les auteurs. Ainsi, pour Justice Canada,  l’économie souterraine est une notion hybride qui comprend à la fois une partie de l’économie noire et de l’économie grise. Selon la définition adoptée par ce ministère, les activités de l’économie souterraine « … même si elles sont illégales, sont suffisamment importantes pour être considérées comme une économie distincte. C’est ce qu’on appelle généralement l’économie parallèle ou souterraine. Les transactions qui constituent l’économie parallèle ou souterraine (cachée) vont notamment de la garde d’enfant échappant à toute imposition jusqu’au meurtre à forfait, en passant par le trafic de drogue et la traite des personnes. » 

Voir https://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/jr/noir-black/p2.html pour plus de détails.

(4) : https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/230220/dq230220b-fra.htm

(5) : On songe ici notamment à l’économie rouge (qu’on associe tantôt aux économies nationales contrôlées par l’État selon l’ancien modèle communiste, tantôt à des modes de production de masse) ou à l’économie orange (définie par certaines auteurs comme l’économie des activités créatrices comme les arts ou le design, alors que, pour d’autres, il s’agit plutôt d’une façon plus poétique de décrire ce qu’on qualifie généralement d’économie du savoir).

Economie déchiffrée : autres sujets 

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Dépenses en santé au Canada : la température monte https://www.sdecb.com/depenses-sante-canada/ Fri, 03 Mar 2023 23:43:50 +0000 https://www.sdecb.com/?p=34112 On parle beaucoup de soins de santé au Canada. Et avec raison, parce que, bien entendu, la santé préoccupe et elle est importante. Mais, au-delà de ces considérations plus personnelles, plusieurs s’interrogent à propos d’un système qui, malgré les sommes considérables qui y sont consacrées, éprouve parfois des ratés (comme en témoigne les temps [...]

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On parle beaucoup de soins de santé au Canada. Et avec raison, parce que, bien entendu, la santé préoccupe et elle est importante. Mais, au-delà de ces considérations plus personnelles, plusieurs s’interrogent à propos d’un système qui, malgré les sommes considérables qui y sont consacrées, éprouve parfois des ratés (comme en témoigne les temps d’attente souvent démesurés pour la clientèle des « urgences », ainsi que le manque criant, voire même l’absence complète, de médecins de famille dans certaines régions du pays). Plusieurs estiment que la solution à ces problèmes nécessite des investissements supplémentaires. Mais, quels sont les coûts du système canadien de santé à l’heure actuelle et comment le Canada se compare-t-il aux autres pays au chapitre des dépenses consacrées à la santé? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans ce dossier consacré à ce qu’on pourrait qualifier « d’économie de la santé ».

Crédit d'impôt cinéma et télévision

C’est bien connu, les soins de santé coûtent cher, très cher : environ 8 560 $ par habitant au Canada en 2022 selon les plus récentes prévisions de l’Institut canadien d’information sur la santé (1). Au total, c’est donc plus de 330 milliards de dollars qui seront consacrés aux dépenses de santé en 2022, soit environ 12.2 % du produit intérieur brut (PIB) canadien (2). Ce pourcentage, aussi impressionnant soit-il, représente cependant une diminution quand on le compare aux chiffres de 2020 (13.8 % du PIB), une année record alors que le pays était au plus fort des efforts visant à combattre la pandémie (3). Malgré tout, le pourcentage du PIB consacré à la santé n’a cessé de croître depuis 1974 alors qu’il se situait à 7 %.

En guise de contexte, considérons que le Canada pourrait rembourser la totalité de la dette nationale en moins de trois ans si le montant des dépenses annuelles pour la santé était affecté au remboursement de cette dette (qui s’élève à plus d’un billion de dollars à l’heure actuelle).

Il n’est peut-être pas étonnant que les montants soient si élevés quand on considère la fréquence à laquelle les canadiens ont recours aux services de soins de santé : ainsi, les canadiens font environ 15 millions de visites par an aux services d’urgence des hôpitaux, ce qui équivaut à une visite par an pour près de la moitié de la population canadienne (4). Et ça, c’est sans compter les visites au médecin de famille ou autres professionnels de la santé.

Sans relancer le débat entourant la performance du système canadien, voire même la pertinence du régime universel de soins de santé, on peut se demander où va cet argent et comparer les dépenses en santé au Canada avec celles qui se produisent dans d’autres pays.

Catégories de dépenses

On pourrait être tenté de blâmer les coûts élevés des soins de santé sur ces machines sophistiquées qu’on retrouve dans les hôpitaux et dont le prix est astronomique. Même si ces appareils demeurent très dispendieux (5), la réalité est toute autre alors que ce sont les coûts associés au fonctionnement des hôpitaux (en bonne partie sous forme de rémunération aux employés des hôpitaux) qui représentent la catégorie de dépenses de santé la plus importante en 2022 alors que 24.3 % des dépenses totales y sont consacrées (6). Quant à définir ce qui constitue un « hôpital », la classification adoptée dans la Base de données sur les dépenses nationales de santé (BDDNS) (7) mentionne qu’il s’agit des hôpitaux généraux et psychiatriques, ainsi que des postes de soins infirmiers et des hôpitaux de régions éloignées, tout en excluant certains établissements comme ceux qui se spécialisent dans les soins de longue durée aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale ou dans les programmes de lutte contre la toxicomanie. À noter que cette catégorie ne comprend pas les dépenses liées à la construction, à la machinerie et à l’équipement des hôpitaux puisque ces dépenses sont plutôt comptabilisées dans la catégorie des immobilisations, une catégorie qui représente « seulement » 3.9% des dépenses totales. À ce sujet, on notera également que le Canada compte actuellement 18.46 hôpitaux par million d’habitants, ce qui poursuit une tendance à la baisse amorcée depuis 2014 alors qu’on comptait 20.58 hôpitaux par million d’habitants (8).

Après les hôpitaux, les principales catégories de dépenses dans le domaine de la santé comprennent les dépenses liées aux médecins (9), qui représentent 13.6 % des dépenses totales en santé, ainsi que les médicaments qui comptent également pour un pourcentage de 13.6 %. 

Viennent ensuite, dans l’ordre, les dépenses consacrées aux établissements de soins en hébergement (personnes âgées, etc.) (13.1 %), les « autres professionnels » (psychologues, dentistes, optométristes, etc.) (10.3 %), la santé publique (programmes de prévention, etc.) (5.3 %), les « autres dépenses de santé » (4.9 %), les dépenses liées à COVID-19 (4.4 %), les immobilisations (déjà mentionnées. 3.9 %), les services à domicile et soins communautaires (3.8 %) et l’administration (2.8 %).

Dépenses en santé comparées

Tel que mentionné plus haut, les dépenses en santé s’élèvent à environ 8 560 $ par Canadien par an. Il s’agit là de la moyenne nationale et on constate des variations, parfois considérables, entre les divers provinces et territoires. Ainsi, en 2022, c’est au Nouveau-Brunswick où les dépenses en santé sont les moins élevées (8 010 $ par personne) alors que cette moyenne passe à 9 894 $ à Terre-Neuve-et-Labrador. Mais, ces moyennes sont relativement modestes quand on les compare à ce qu’il en coûte dans les territoires canadiens : 15 584 $ par personne au Yukon, 21 946 $ par personne aux Territoires du Nord-Ouest et 21 978 $ au Nunavut. Même si le coût de la vie est généralement plus élevé dans ces territoires, ce facteur n’explique pas à lui-seul l’écart considérable qui existe avec les moyennes provinciales. Pour comprendre cet écart, il faut plutôt tenir compte des ressources limitées qui existent dans plusieurs communautés éloignées et qui signifient qu’il faut souvent transporter une personne (la plupart du temps par avion) vers l’hôpital le plus proche à des fins de diagnostic ou de traitement. Où se situe la Colombie-Britannique dans tout ça ? Un peu au-dessus de la moyenne nationale avec des dépenses de 8 790 $ par habitant.

Comme le veut le dicton, « l’herbe étant toujours plus verte ailleurs », on aime bien comparer le système canadien avec certains systèmes étrangers, notamment le modèle américain. 

Tout d’abord, il y a lieu de comparer les montants consacrés à la santé selon les pays (10). En 2020, la moyenne canadienne en faisait un des pays où on dépensait le plus dans le domaine des soins de santé avec une moyenne de 7 507 $ par personne. Cela plaçait le Canada au quatrième rang, tout juste derrière les Pays-Bas (7 973 $ par personne) et l’Allemagne (8 938 $ par personne). Mais le meneur incontesté en matière des dépenses pour la santé demeurait les États-Unis avec une moyenne de 15 275 $ par personne. Si on considère plutôt les montants consacrés à la santé en termes du PIB, le Canada se classait au second rang (12.9 %), là encore assez loin derrière les États-Unis (18.8 %). En fait, en matière de dépenses pour la santé, il y a les États-Unis et les autres. Pas étonnant que le système américain soit devenu le « modèle » auquel les autres pays se comparent.

Un aspect essentiel de cette comparaison entre pays est la répartition entre la partie des dépenses en santé qui est prise en charge par le secteur public et celle qui revient au secteur privé (11). Là encore, les États-Unis font bande à part alors que les dépenses en santé sont réparties à peu près également entre les secteurs public et privé (55 % pour le public, 45 % pour le privé). Dans la plupart des autres pays, la balance penche nettement du côté du secteur public alors que la Suède vient au premier rang à ce chapitre (86 % des dépenses prises en charge par le secteur public) et que l’Australie ferme la marche avec 72 %. De son côté, le Canada maintenait en 2020 une proportion de 75 % (public) et 25 % (privé).

Sur la base des chiffres en termes absolus, on pourrait donc penser que le modèle américain, parce qu’on y dépense plus par personne (presque le double), offre des soins de santé supérieurs. On s’en doute, ce serait faire preuve de myopie que de penser de la sorte puisque les dépenses en santé sont plus élevées aux États-Unis parce que les coûts associés aux soins de santé (dans leur ensemble, tant le prix des médicaments que le coût des procédures médicales) ne sont pas réglementés par l’État, ce qui signifie que les divers intervenants (compagnies pharmaceutiques, hôpitaux, etc.) s’en remettent aux lois du marché (une approche qu’on résume bien, en anglais, avec l’expression « What the market will bear »). 

Rôle de l’État

La comparaison avec le système américain est instructive à plus d’un point de vue. Pour un, l’exemple de nos voisins du Sud démontre qu’il n’existe pas nécessairement une corrélation directe entre les dépenses en santé et la qualité des soins. Les États-Unis dépensent plus pour la santé parce l’État n’intervient pas et que, par conséquent, c’est le marché qui dicte le coût des produits et services. 

Ceci dit, une intervention trop musclée de l’État n’est pas non plus la solution car elle a le plus souvent pour effet de réduire l’offre de services (par exemple, certains professionnels de la santé vont préférer exercer leur profession dans un autre pays où ils seront payés davantage plutôt que de se conformer aux tarifs réglementaires imposés par l’État, contribuant ainsi à ce qu’on appelle « l’exode des cerveaux » et à l’amplification de la pénurie de spécialistes).

On voudra peut-être se souvenir de ces leçons alors que le Canada s’apprête à injecter encore plus d’argent dans son système de santé.

Publiée par la Société de développement économique de la Colombie-Britannique, la série de dossiers « L’économie déchiffrée » vise à mettre en relation plusieurs données statistiques liées à l’économie de la Colombie-Britannique dans le but de mieux outiller sa clientèle afin qu’elle comprenne davantage les défis présents et à venir.

Notes :

(1) : https://www.cihi.ca/fr/tendances-des-depenses-nationales-de-sante

(2) : Le produit intérieur brut (PIB) est une mesure générale de l’activité économique d’un pays fondée sur la valeur marchande totale de tous les biens et services que ce pays produit pendant une période de temps déterminée.

(3) : On doit prendre les données plus récentes en matière de dépenses liées à la santé avec un grain de sel (ou, plus exactement, une dose de vaccin) alors que les dépenses engendrées par la pandémie viennent compliquer l’analyse des données : ainsi, alors que la croissance des dépenses de santé était en moyenne de 4 % par an entre 2015 et 2019, ce pourcentage est passé à 13,2 % en 2020 et 7,6 % en 2021.

(4) : Les données dont on dispose en matière de visites aux services d’urgence représente une lecture des plus divertissantes. On y apprend, entre autres, que les douleurs abdominales et pelviennes sont la condition la plus fréquemment invoquée lors des visites (un peu plus de 400 000 visites pour cette raison en 2022). La cellulite vient au neuvième rang, tout juste devant les plaies ouvertes à la tête! Voir le site de l’ICIS pour plus de détails.

(5) Par exemple, un appareil permettant l’examen de parties du corps à l’aide d’imagerie par résonance magnétique (IRM, ou MRI en anglais) coûte entre 1 et 3 millions de dollars US l’unité et ce, sans tenir compte compte des dépenses d’aménagement (les appareils d’IRM doivent être dans des pièces isolées pour éviter les interférences) et d’entretien.

(6) : https://www.cihi.ca/fr/tendances-des-depenses-nationales-de-sante-2022-analyse-eclair

(7) : https://www.cihi.ca/fr/metadonnees-de-la-base-de-donnees-sur-les-depenses-nationales-de-sante

(8) : https://tradingeconomics.com/canada/hospital

(9) : Principalement les honoraires versés aux médecins en exercice privé payés par les régimes provinciaux et territoriaux d’assurance maladie. Cette catégorie comprend les médecins généralistes et les médecins spécialistes (autres que les dentistes) qui exercent principalement la médecine générale ou spécialisée, mais exclut la rémunération des médecins inscrits sur la liste de paye des hôpitaux (ces dépenses sont prévues dans la catégorie des dépenses liées aux hôpitaux).

(10) : Nous limiterons cette comparaison à certains pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) car il devient alors plus facile de comparer des pays qui se ressemblent et qui mesurent sensiblement les mêmes types de dépenses. Prenez note également que les pays ne publient pas leurs données en la matière à la même fréquence et que, par conséquent, les données les plus récentes pour l’ensemble des pays considérés remontent à 2020.

(11) : Même si le système de soins de santé au Canada est un système dit « universel », c’est-à-dire qu’il est accessible à l’ensemble de la population « sans frais », cela ne signifie pas que plusieurs canadiens ne bénéficient pas de soins de santé supplémentaires, le plus souvent sous forme de régimes d’assurance découlant de l’exercice de leur emploi (soins dentaires, etc.).

Economie déchiffrée : autres sujets 

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Rencontres en ligne : plus facile de cliquer que de « cliquer » https://www.sdecb.com/applications-de-rencontre/ Thu, 09 Feb 2023 23:23:27 +0000 https://www.sdecb.com/?p=34008 L’amour ne fait peut-être pas tourner le monde, comme le veut le dicton, mais on doit admettre qu’il inspire de nombreuses activités économiques, de la musique populaire (peu de chansons ne mentionnent pas l’amour, au moins une fois) à la production de bijoux (pensez aux bagues de fiançailles et autres démonstrations d’affection à base [...]

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L’amour ne fait peut-être pas tourner le monde, comme le veut le dicton, mais on doit admettre qu’il inspire de nombreuses activités économiques, de la musique populaire (peu de chansons ne mentionnent pas l’amour, au moins une fois) à la production de bijoux (pensez aux bagues de fiançailles et autres démonstrations d’affection à base de pierres précieuses). À l’approche de la Saint-Valentin, nous vous proposons donc un dossier thématique consacré à ce qui est, dans l’esprit de plusieurs, la manifestation la plus évidente de notre recherche quasi-constante de l’amour, c’est-à-dire l’industrie des rencontres en ligne.

Crédit d'impôt cinéma et télévision

Pas toujours facile de rencontrer l’âme sœur! Au-delà des questions (ô combien importantes) de compatibilité, la sagesse populaire nous enseigne que trouver l’amour est avant tout une question de probabilités et que les chances de succès sont proportionnelles avec le nombre de candidat(e)s. Un peu comme une loterie où les chances de remporter le gros lot augmentent avec le nombre de billets que vous achetez (1). La loterie de l’amour, en quelque sorte.

Plusieurs s’en remettent encore au hasard pour faire des rencontres, mais un pourcentage grandissant de coeurs solitaires a recours à une approche plus « systématique », à savoir les sites (ou applications) de rencontres en ligne. Héritiers directs de la section « Recherche âme soeur » qu’on retrouvait jadis dans plusieurs journaux locaux (mais avec un rayonnement infiniment plus grand et donc, en théorie, des probabilités accrues), les sites ou applications de rencontre ont connu une croissance remarquable depuis le début du millénaire.

Et pour la bonne raison qu’ils semblent donner des résultats. C’est ce que confirme une étude de l’université Stanford de 2017 qui rapporte qu’environ 19 % des couples qui ont participé à une enquête sur les façons dont ils se sont rencontrés mentionnent qu’il se sont rencontrés en ligne, bon pour le premier rang parmi les façons de rencontrer l’âme soeur. Viennent ensuite les rencontres facilitées par des amis (17 %), puis les rencontres dans les bars ou restaurants (15 %) (2).

Ces données, aussi intéressantes soient-elles, deviennent encore plus révélatrices quand on constate que la méthode des rencontres en ligne a fait un bond considérable au fil des ans alors qu’elle est passée de moins de 2 % en 1990 (la préhistoire ou, plus exactement, l’époque avant l’adoption généralisée de l’internet) avant d’atteindre le total actuel. Il est aussi intéressant de noter qu’au cours des 50 dernières années, la méthode de rencontre la plus éprouvée pour faire des rencontres (c’est-à-dire celle qui semble donner les résultats les plus constants) demeure encore l’intervention bienveillante des amis (presque toujours aux environs de 18 %).

L’amour en chiffres

On s’en doute, le recours de plus en plus fréquent aux sites et applications de rencontre en ligne a eu pour effet de multiplier le nombre de ces sites et applications, ce qui a entraîné une segmentation du marché. Ainsi, il existe désormais des sites ou applications pour les personnes gays (Grindr), les « féministes » (Bumble. voir encadré), voire même les amateurs de plein air (Rencontre Sportive, un site québécois, alors préparez-vous à y retrouver plusieurs personnes avec des tuques ou des casques de vélo, selon les saisons). Bien entendu, tout ça, c’est sans compter les sites plus anciens, pionniers des rencontres en ligne que sont Plenty of Fish, OK Cupid et Eharmony.

En terme de popularité à l’échelle mondiale, la palme revient à Tinder qui domine le secteur depuis plusieurs années déjà (environ 80 millions d’utilisateurs en 2021), suivi de Badoo (environ 60 millions d’utilisateurs, la majorité en Europe et en Amérique du Sud) et de Bumble (environ 45 millions d’utilisateurs). Pour les États-Unis, le classement est légèrement différent alors que Tinder domine là-aussi avec une part de marché de 32.3 %, mais suivi de Bumble (part de marché de 22.2 %) et de Plenty of Fish (part de marché de 15.5 %) (3).

En tout et pour tout, les sites et applications ont attiré environ 320 millions d’utilisateurs en 2021 alors que les applications, à elles seules, ont été téléchargées à plus de 260 millions de reprises. Des chiffres impressionnants qui ont permis à l’industrie de générer des revenus de l’ordre de 5.61 milliards $ USD de revenus en 2021. À elle seule, l’application Tinder a généré 1.4 milliards $ USD en 2020. On s’en doute, les investisseurs ont éprouvé un véritable coup de foudre pour ce genre de rendement alors que le secteur dans son ensemble a connu une croissance annuelle d’environ 6 % depuis 2017 (4).

Rencontres au Canada

Qu’en est-il des données pour le Canada? Le poids démographique du pays est peut-être plus modeste, mais cela ne signifie pas pour autant que les Canadiens ne sont pas aussi « romantiques ». Ainsi, on comptait environ 2.6 millions d’utilisateurs de sites ou applications en 2021, une augmentation de plus de 20 % du nombre qu’on retrouvait en 2017 (5). Les revenus générés, eux aussi, suivent la même courbe alors qu’ils sont passés de 33 millions $ USD en 2017 à 55 millions $ USD en 2021. Cette croissance devrait se maintenir au cours des prochaines années, même si le taux de croissance va ralentir (on prévoit 3.1 millions d’utilisateurs en 2027 avec des revenus anticipés de 66 millions $ USD, soit une croissance annuelle d’environ 2.5 %).

Quel était le profil de ces utilisateurs au Canada en 2021? Et bien, comme il fallait s’y attendre, il s’agit surtout d’hommes (environ 81 %), dont une majorité est âgée entre 25 et 44 ans (plus de 39 % pour la tranche d’âge des 25 à 34 ans et 25 % pour les 35 à 44 ans). Les services de rencontre en ligne continuent de plaire à la classe moyenne alors que plus de 47 % des utilisateurs ont des revenus qualifiés de « moyens » (4).

Le modèle économique

Alors qu’on voit rapidement l’intérêt des sites ou applications pour les utilisateurs, il est plus difficile de voir comment les entreprises qui gèrent ces services réussissent à « rentabiliser » l’amour.

Plusieurs des sites ou applications génèrent des revenus selon ce qu’on qualifie de modèle semi-payant (Freemium, en anglais). Ce modèle part de la prémisse que, plus il y a d’utilisateurs, plus il y aura de revenus. L’inscription auprès des sites ou applications qui utilisent ce modèle est donc gratuite, mais restreint ce que les utilisateurs sont en mesure d’accomplir (nombre de « glissements » limités, nombre limité de profils qui peuvent être consultés, etc.).

Il faut donc généralement passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire au modèle payant, pour tirer pleinement profit de l’application. Le modèle payant se résume le plus souvent à un abonnement mensuel dont le tarif varie selon les options désirées par l’utilisateur. Par exemple, Bumble propose Bumble Boost, un service qui permet un nombre illimité de glissements (swipes, en anglais), une place de premier plan parmi les profils (pour 30 minutes seulement) et la possibilité d’utiliser 5 « super-glissements » (manifester votre intérêt pour un autre utilisateur). Si cela ne vous suffit pas, il y a toujours Bumble Premium où vous serez en mesure de voir les utilisateurs qui ont retenu votre profil ou de ne retenir que les profils qui correspondent à certains de vos critères (taille, opinions politiques, pratique de sport, etc.).

Vous aurez peut-être remarqué que le modèle économique des applications de rencontre ressemble étrangement à celui des applications de jeux, et avec raison : un peu comme certains jeux où il est possible de se procurer des armes plus puissantes ou des « vies » supplémentaires, les applications de rencontre proposent plusieurs armes de séduction « à la carte », tels que les Tinder Boosts (votre profil apparaît plus rapidement dans la liste des candidats). Le service Hinge vous offre même la possibilité d’offrir une rose à la personne de votre choix (une rose gratuite par semaine ou 5 $ la rose pour les romantiques invétérés).

Enfin, le tableau du modèle économique des sites et applications de rencontre ne saurait être complet sans une mention de la … publicité. Même si elle n’est pas une source importante de revenus, la publicité est néanmoins présente dans certaines applications de rencontre, ne serait-ce que parce qu’elle permet de stimuler la demande pour les abonnements mensuels (on supprime généralement la publicité lorsqu’une personne s’abonne).

Amour rime avec … pas toujours

Le succès des sites et applications de rencontre en ligne démontre qu’il est possible de créer un modèle économique où l’idée de payer pour rencontrer d’autres personnes est acceptée et normalisée. Cependant, implanter le modèle est une chose et le maintenir en est une autre : en effet, la survie des services de rencontre en ligne passe par leur capacité à sans cesse générer de nouveaux utilisateurs (idéalement payants), un défi de taille à mesure que les couples se forment (on peut présumer que la plupart des gens vont cesser d’utiliser un site ou une application de rencontre, ou à tout le moins réduire considérablement leur utilisation, à partir du moment où ils s’établissent en couple). Ce danger de saturation ne va aller qu’en s’amplifiant à mesure que le nombre de sites se multiplie.

En corollaire de cet aspect, la survie à plus long terme de l’industrie va nécessiter qu’elle définisse plus clairement son identité : est-ce que les sites ou applications de rencontre en ligne visent à faciliter la rencontre de l’âme soeur dans une perspective de relation durable ou servent-ils plutôt à encourager les histoires plus éphémères (un euphémisme pour vous savez quoi)? Certains pourront prétendre que ces deux objectifs ne s’opposent pas nécessairement, mais nous soupçonnons qu’il s’agit d’une minorité.

Une rupture est peut-être à l’horizon au sein de l’industrie, pour raison d’incompatibilité.

Le cas Bumble

Tinder continue de dominer le marché, mais cela ne signifie pas que la suprématie de l’application n’est pas remise en question. Son modèle innovateur qui va à l’essentiel selon certains (glissement vers la droite s’il y a un intérêt, glissement vers la gauche pour rejeter) a aussi pour effet de transformer la recherche de l’âme soeur en une quête plutôt superficielle. Ce qui explique que Tinder a acquis la réputation, au fil des ans, d’une application qui se préoccupe plus de relations « passagères » que de rencontres durables. Difficile de faire autrement quand on ne dispose comme élément d’information que d’une photo et de détails très rudimentaires (qui peuvent être véridiques, ou non).

Arrive Bumble, une application où ce sont les femmes qui décident. Alors qu’une femme sur Tinder risque de générer beaucoup d’intérêt (en bonne partie parce que le pourcentage d’utilisateurs masculins dépasse considérablement celui des utilisatrices), Bumble permet aux femmes d’initier les échanges, ce qui permet de réduire le volume et contribue ainsi, en théorie, à garantir une expérience plus sereine. Et ça semble fonctionner alors que Bumble vient maintenant au second rang des applications de rencontre en Amérique du Nord.

Ceci dit, il importe de préciser que dans la plupart des marchés (notamment en Asie), les applications qui favorisent les rencontres plus temporaires continuent de dominer outrageusement en termes de popularité.

Publiée par la Société de développement économique de la Colombie-Britannique, la série de dossiers « L’économie déchiffrée » vise à mettre en relation plusieurs données statistiques liées à l’économie de la Colombie-Britannique dans le but de mieux outiller sa clientèle afin qu’elle comprenne davantage les défis présents et à venir.

Notes :

(1) : Bien entendu, en amour comme à la loterie, il y a des gens qui gagnent du premier coup en n’achetant qu’un seul billet, mais il s’agit là d’exceptions.

(2) : https://data.stanford.edu/hcmst2017. Cliquez ici pour voir l’évolution des méthodes de rencontre au fil des décennies : https://flowingdata.com/2019/03/15/shifts-in-how-couples-meet-online-takes-the-top-spot/

(3) : https://www.businessofapps.com/data/dating-app-market/

(4) : https://www.statista.com/outlook/dmo/eservices/dating-services/online-dating/worldwide#revenue

(5) : https://www.statista.com/forecasts/676568/eservices-dating-services-online-user-by-segment-in-canada

Economie déchiffrée : autres sujets 

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