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Paroles d’entrepreneur : Marie-Julie Denelle, créatrice de contenu digital

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Parole d’entrepreneur : depuis 2017, Marie-Julie Dunelle a officiellement créé son entreprise : MJD Content Agency. Spécialisée dans la création de contenu web et en gestion des réseaux sociaux, elle guide ses clients dans leur stratégie de marketing de contenu. A travers diverses questions, elle nous partage son expérience en tant qu’entrepreneuse.

Comment avez-vous eu l’idée de créer votre entreprise ?

J’ai longtemps eu l’envie de créer ma propre entreprise, attirée par l’indépendance, la liberté de création et la flexibilité qui me manquaient parfois en tant que salariée. L’idée a progressivement mûri, j’avais commencé à réfléchir à une offre de services, autour de l’idée de concilier mes deux passions qu’étaient l’écriture et le digital. Et j’ai eu cette chance inouïe, en 2012, de pouvoir concrétiser mon projet en quelques semaines, puisqu’une connaissance de longue date recherchait à ce moment-là des rédacteurs freelances pour démarrer son agence de communication spécialisée dans les contenus web.

Quel a été l’un des tournants de votre carrière ?

Quand je ne me suis plus considérée comme une « freelance » mais comme une entreprise à part entière. Je pense que cela a correspondu à un moment où j’ai eu envie de plus, de plus grand. Et le fait de changer de perspective par rapport à mon statut et à mon activité, m’a permis de gagner en assurance et de mettre en place des stratégies et des outils de plus grande envergure.

Que faut-il pour réussir ?

D’abord, de l’envie ! Je ne crois pas qu’on puisse se lancer en affaires par défaut, ou par dépit. Il faut croire en ce que l’on fait, être passionné(e) et avoir viscéralement envie de le faire. Je dirais qu’il faut aussi de la persévérance, beaucoup d’autodiscipline, et un peu d’audace !

Concilier vie professionnelle et vie personnelle est-il un enjeu pour vous ?

Oui, c’est un défi quotidien ! Il s’agit de trouver le bon équilibre entre ses ambitions professionnelles et personnelles, et sa vie de famille. A fortiori quand on travaille à domicile : la maison devient le bureau, le bureau devient la maison… Il faut apprendre à se fixer des limites, à mettre des barrières imaginaires entre les deux mondes pour les rendre plus imperméables l’un à l’autre et ne pas les laisser se parasiter mutuellement.

Quel regard portez-vous sur vos concurrents ?

Ils sont en général une source d’inspiration et de progression. J’apprends beaucoup d’eux, ils me permettent de gagner en discernement, d’aiguiser mon sens critique et de développer des approches différentes. Je crois que c’est important de rester à l’écoute de ce que font ses concurrents, car ils sont un bon indicateur des évolutions de son marché et de son secteur.

En sachant ce que vous savez maintenant, que feriez-vous de façon différente?

J’ai longtemps eu tendance à accepter tout ce qu’on me proposait, trop contente d’avoir des sollicitations ! Et je me suis évidemment souvent retrouvée complètement débordé(e), voire incapable de fournir un travail de qualité.  Sans compter l’épuisement physique et nerveux. J’ai donc dû apprendre à dire « non », et privilégier certains contrats plutôt que d’autres. Et c’est extrêmement difficile de refuser un job ! Parce que cela signifie refuser un revenu, perdre potentiellement l’opportunité d’autres contrats avec ce client ou prospect… Mais j’ai appris, avec le temps, que dire « non » c’est aussi faire preuve d’intégrité, reconnaître ses propres limites, et s’assurer de préserver les conditions optimales pour délivrer une meilleure prestation à ses clients. Si je l’avais réalisé plus tôt, je me serais sans doute épargnée quelques nuits blanches !

Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui veulent créer leur entreprise?

Il ne faut pas hésiter à solliciter toutes les ressources qui sont à votre disposition : formations, ateliers, mentorat, rendez-vous avec des conseillers, mais aussi évènements de réseautage, rencontres avec d’autres entrepreneurs ou experts qui pourront partager leur expérience et vous guider dans votre projet. Ici à Vancouver, les gens se prêtent volontiers au jeu du réseautage et du rendez-vous informel, il faut en profiter ! Savoir très tôt bien s’entourer me semble essentiel pour garder la tête froide, avoir une vision réaliste des choses et surtout bénéficier de conseils et des enseignements de ceux qui sont passés par là avant.

Quel a été le rôle de la SDE dans la création ou le développement de votre entreprise? 

En 2018, j’ai participé à un programme de mentorat d’affaires proposé par la SDE, qui a agi comme un véritable accélérateur pour mon entreprise. J’y ai énormément appris, et cela a été un tournant important dans mon évolution en tant qu’entrepreneur. Mes rencontres occasionnelles avec Frédérique Niel sont aussi un bon moyen de faire le point et de me (re)poser les bonnes questions quant à mon activité et la façon dont je veux la développer ou la faire évoluer. Et puis il y a bien sûr les ateliers, auquel j’essaie de participer autant que possible et qui sont toujours très intéressants !

Pour moi, la SDE est une ressource incontournable pour les entrepreneurs francophones en C.-B, pour les services et les outils qu’elle leur offre, mais aussi pour sa capacité à les mettre en relation les uns avec les autres et à faire vivre une communauté hyper dynamique. On s’y sent vraiment accompagné, soutenu et reconnu.

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